dimanche 14 mars 2010

Gide

On peut suivre sa pente pourvu que ce soit en montant.

mardi 23 février 2010

Les matins de Jénine, Susan Abulhawa

Nous naissons avec les plus grands trésors dont nous disposerons tout au long de notre vie. L'un est notre esprit, l'autre notre coeur. Et les outils indispensables de ces trésors sont le temps et la santé....

Ce que tu sens garde-le à l'intérieur.

jeudi 11 février 2010

Albert Camus

"J'en ai assez de vivre, d'agir, de sentir pour donner tort à celui-ci et raison à celui-là. j'en ai assez de vivre selon l'image que d'autres me donnent de moi. Je décide l'autonomie, je réclame l'indépendance dans l'interdépendance."

mercredi 10 février 2010

Préface de l'Hôte, Boualem Sansal

Album BD L'hôte, Albert Camus, adaptation J.Ferrandez

"Regarder, parler, se questionner, est le premier pas de ce mouvement, de vérité sans doute, de solitude et de danger certainement, qu'est la révolte car c'est de cela qu'il s'agit : l'homme n'existe que dans le refus de ce qui l'enferme dans l'ignorance et la soumission.
Dès cet instant, l'histoire leur appartient. Ils peuvent du moins écrire la leur, fût-elle sans lendemain, et croire qu'elle sera à la hauteur de leurs rêves, des rêves de liberté et de justice.
L'homme de la colline et son hôte font le choix de la responsabilité et du respect de soi, c'est le seul chemin qui vaille.
Dans ce vaste pays qui leur a donné la vie, ils étaient seuls."

LA LIGNE DE FLOTTAISON, Hatzfeld Jean

« Les nouvelles idées ne procèdent plus des grands penseurs mais des grands événements. Il est fini le temps des philosophes réfléchissant et débattant de leurs concepts et expériences dans leur sphère : Socrate, Spinoza, Kant et tous les autres avant notre ère. L’événement est le moteur de l’Histoire et donc de la pensée. Ou plutôt, l’événement, l’Histoire et la pensée imprègnent de façon indissociable le monde contemporain. L’événement est fait par ceux qui le vivent. L’Histoire est faite par ceux qui la racontent, de plus en plus en direct, entre autres les journalistes. La pensée, elle aussi de plus en plus en prise directe, est l’affaire des intellectuels ».

PLAQUETTE 'LIS AVEC MOI, DIT BEBE', René Diatkine

"Dans les lieux où on ne s'y attend pas, mettons à la disposition des enfants des livres, des histoires poétiques, et les personnes les plus sérieuses s'émerveillent qu'ils s'émerveillent". C'est la voie la plus sûre pour qu'un jour ils comprennent le monde et qu'ils aient le désir de le transformer."

Lire des livres à des bébés, Dominique Rateau

"Donner du sens" est sans doute ce qui relie mes centres d'intérêt. C'est une necessité pour l'humanité de construire, d'élaborer, d'imaginer, de créer des valeurs communes tout en reconnaissant les différences de chacun : là est peut-être la culture.

lundi 8 février 2010

''Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables.

La fatigue est le plus court chemin vers l'égalité, vers la fraternité. Et durant le sommeil s'ajoute la liberté''

mardi 2 février 2010

Les 4 accords toltèques

Allez lire les quatre accords toltèques http://www.thierrycros.net/ParcheminAccordsTolteques.html

lundi 25 janvier 2010

Victor Hugo

"Rien n'est plus fort dans le monde qu'une idée pour laquelle le temps est venu."

vendredi 22 janvier 2010

Poincaré

"Douter de tout ou tout croire sont deux solutions également commodes qui, l'une comme l'autre, nous dispensent de réfléchir."

dimanche 10 janvier 2010

Claude Lévi-Strauss

"Si vous aviez demandé à n'importe quel Indien des deux Amériques : qu'est-ce qu'un mythe ? Il vous aurait répondu : c'est une histoire qui se passe à une époque où les animaux et ls hommes n'étaient pas réellement distincts et où ils pouvaient passer indifféremment de la forme humaine à la forme animale"

vendredi 1 janvier 2010

EBENE Aventures africaines, Ryszard Kapuscinski

"L'Européen et l'Africain ont une conception du temps différente, ils le perçoivent autrement, ont un rapport particulier avec lui. Pour les Européens, le temps vit en dehors de l'homme, il existe objectivement, comme s'il était extérieur à lui...L'Européen se sent au service du temps, il dépend de lui, il en est le sujet.Il se déplace dans les lois du temps en dehors desquelles il ne peut exister. Elles lui imposent ses rigueurs, ses exigences et ses normes. Entre l'homme et le temps existe un conflit insoluble qui se termine toujours par la défaite de l'homme : le temps détruit l'homme. Les Africains perçoivent le temps autrement.Pour eux, le temps est une catégorie beaucoup plus lâche, ouverte, élastique, subjective. C'est l'homme qui influe sur la formation du temps, sur son cours et son rythme... L'existence du temps s'exprime entre autres à travers un événement. Or c'est l'homme qui décide si l'événement aura lieu ou non. Le temps est le résultat de notre action, et il disparaît quand non n'entreprenons pas ou abandonnons une action. C'est une matière qui, sous notre influence, peut toujours s'animer, mais qui entre en hibernation et sombre même dans le néant si nous ne lui transmettons pas notre énergie. Le temps est un être passif, et surtout dépendant de l'homme. Pour l'Africain, la question "Quand aura lieu la réunion?" est insensée, car la réponse est connue d'avance : "Quand les gens se seront réunis".Quelque part dans le monde tourne, coule une énergie mystérieuse qui, si elle s'approche de nous et nous emplit, nous donne la force de mettre le temps en mouvement : il se passera alors quelque chose. Mais tant que cela n'arrive pas, il faut attendre. Tout autre comportement est illusoire et utopique."